10 juillet 2019

prochains concerts


19 novembre 2019

à 19h15 dans la Salle de répétition du théâtre La Vignette, Montpellier

Brice Duisit en concert pour fêter les 5 ans du CIMM !

Cantare… Chantar… Chanter

Chansons en langue latine, de langue d’Oc et d’Oïl des XIIe, XIIIe et XIVe siècles.

Brice Duisit / voix & vièles à archet

Héritière du modèle de l’Antiquité, la poésie médiévale est pensée avec le chant : elle est destinée à être entendue portée par une mélodie… Inspirées des modèles latins, les premières poésies en langues vernaculaires donneront naissance à la chanson d’amour et à une multitude de registres poétiques qui coexisteront dans le plurilinguisme des sociétés médiévales.

Là où nous ne percevons que des chansons, l’auditeur médiéval entend des versus, des cansòs, des sirventès, des chansons de geste ou d’aube, des virelais et des rondeaux. Ce sont autant de formes poétiques et musicales qui dépendent du lieu et du contexte de leur performance. Ainsi, l’intimité d’une Chanson courtoise n’aura que peu à voir avec l’exaltation nécessaire à la performance d’un sirventès, ni avec l’introspection générée par un air qui commente le Cantique des Cantiques. Ce programme propose d’entendre un florilège de pièces, de répertoires et de périodes variés : formes poétiques, modes musicaux et langues différentes qui nous plongent aux racines anciennes de notre culture.

Tarifs : 

  • Normal : 20 €
  • Réduit (Donateurs & adhérents) : 12 €
  • Etudiants (hors UM3)/Jeunes (15-27 ans) & Solidaire : 5 €
  • Moins de 15 ans et Etudiants UM3 : gratuit

Billeterie : 

  • en ligne sur ce site, onglet « Billetterie »
  • sur place, 1 heure avant le concert

5 décembre 2019

à 12h30 à la Pause musicale (salle du Sénéchal), Toulouse

Ladoncs chantatz, amics ! Concert/Joutes poétiques et musicales

Brice Duisit : chant, vièle à archet

Roland Pécout : poète, écrivain

Entendre Brice Duisit

Informations

Entrée libre

https://lecatalogue.jimdo.com/la-pause-musicale/

En partenariat avec La Pause musicale et le COMDT (Toulouse).


6 décembre 2019

à 20h30 au COMDT, Toulouse : Françoise Flore Atlan et Shadi Fathi

Le Souffle des Roses – De la Perse à La Méditerranée

Entre tradition et modernité, ce duo nous invite à une profonde alchimie sonore, à travers chants sacrés et profanes des trois traditions monothéistes de Al Andalus : chants des femmes troubadours et séfarades, poèmes soufis, chants extatiques d’Hildegarde Von Bingen …
Le chant habité de Françoise Atlan et le souffle admirable du setar de Shadi Fathi se rejoignent dans les énergies des percussions et nous invitent à un véritable parcours initiatique fait d’intimité et d’altérité.

Françoise Flore Atlan : Chant
Shadi Fathi : Setar, shourangiz, daf

https://www.youtube.com/watch?time_continue=23&v=z7Ehu5yOWUk

Informations :

Tarifs : 15/10/5 €
Réservations auprès du COMDT au 05 34 51 28 38

https://www.comdt.org/evenements/evenement/le-souffle-des-rosesde-la-perse-a-la-mediterranee/

Organisé par le COMDT, Toulouse.


13 décembre 2019

à 21h00  à l’église des Dominicains, 8 rue Fabre, à Montpellier :

Voix – Histoires de femmes, saintes, visionnaires

Patrizia Bovivoix, harpe, trompette

Ce programme raconte des histoires de femmes, de saintes, de mystiques et de mères, entre le répertoire des traditions médiévales et orales ; en particulier, il insiste sur le fait que le langage utilisé par les saintes, mais aussi par les mères, est avant tout un langage corporel. L’église, déjà avec saint Paul, avait interdit aux femmes l’utilisation de la parole en public et en général la prédication féminine. C’est donc à travers le corps et les visions que la parole des femmes s’exprime. La voix de la sibylle dans le Judici signum décrivant ce qui se passera le jour du Jugement dernier. La voix de santa Barbara qui affirme obstinément son refus d’épouser un noble imposé par la famille, car elle est déjà, depuis son enfance, l’épouse du Christ. C’est la voix de Marie qui chante la berceuse à l’enfant Jésus et prévoit sa mort sur la croix, et c’est son corps devant la croix qui est décrit dans le Stabat Mater de Calenzana. Le corps de Marie-Madeleine deviendra le symbole de sa rédemption, grâce à la rencontre avec le Christ, le seul à ne pas la juger. Avec ses cheveux elle va sécher ses pieds, avec la Vierge Marie, elle sera témoin de son agonie et annoncera sa résurrection aux apôtres. L’histoire de Cecilia, restée vivante dans la tradition orale de nombreuses régions italiennes, chante comment, pour sauver son mari condamné à mort, Cecilia accepte de passer une nuit avec le capitaine : or dans toutes les versions du texte, le sacrifice de son corps et la perte de son honneur ne le sauvera pas de la pendaison. Le concert se termine avec Il Cantare de Lucrezia Borgia, dans la tradition des conteurs d’Histoires des XVe et XVIe siècles qui, en utilisant l’ottava rima, chantaient la vie de personnages illustres, tant sur la place que dans les cours. Un hommage à cette femme, fille du pape Borgia et sœur de Cesare Borgia, dont on célèbre cette année le 500e anniversaire de la mort.

Organisé en partenariat avec le Collectif Yao. 

Tarifs 20/12/5/0 €

Billetterie sur le site du CIMM ou sur place 1 heure avant le concert. 


1er février 2020

à 19h00 à l’église orthodoxe Sainte Philothée à Montpellier (domaine de Grammont) : Frédéric Tavernier-Vellas avec Fedon Nicolaou et un choeur de stagiaires

Chants byzantins de la Sainte Rencontre

Le chant byzantin ou art « psaltique », qui puise dans les traditions musicales des Balkans et de l’est de la Méditerranée où s’étendait l’empire byzantin, est un chant exclusivement vocal et monophonique, qui accompagne les textes liturgiques. Ce chant des chrétiens de l’empire romain oriental est le jumeau des traditions de plain-chant des régions occidentales de ce même empire. Le chant byzantin a été développé surtout après le IIIe siècle dans l’empire byzantin, pour mettre en valeur les textes bibliques, avant d’atteindre son apogée entre le XIIIe et le XVe siècle. Grâce à la transmission orale de la tradition des « psaltes » (chantres) et leur utilisation par l’Église orthodoxe, cette musique a perduré après la chute du Byzance, jusqu’aujourd’hui. Principalement en grec, langue d’origine de la liturgie orthodoxe, le chant byzantin est aussi traduit en diverses langues et reste le principal genre musical de l’Église chrétienne orientale.
Le programme de ce soir reprend les chants de l’office grec des Vêpres byzantines de la fête de la Sainte-Rencontre (2 février), la Chandeleur orientale. « Dis-nous, Siméon, qui portes-tu dans tes bras pour être si joyeux dans le temple ? » demande le premier stichère du Lucernaire. Les chants de cette fête qui célèbre la Présentation de l’enfant Jésus au Temple de Jérusalem seront alternés avec les chants propres des Vêpres, comme le chant du psaume 103 qui raconte comment « le soleil connaît l’heure de son coucher », les psaumes du Lucernaire avec l’offrande de l’encens à l’image duquel le fidèle élève les mains et fait monter sa prière, ou encore l’offrande de la « Lumière joyeuse » dans un chant du IVe siècle. Des chants qui tout en annonçant la fin du jour et le repos de la nuit, préparent à la célébration de la fête à venir.

Tarifs : Libre participation

Programme à télécharger


JEMA 2020 : 22 et 23 mars à Montpellier

Dimanche 22 mars, 16h, Médiathèque Emile-Zola, Petit salon

Concert-conférence de Brice Duisit, voix & vièles à archet

Cantare… Chantar… Chanter

Chansons en langue latine, en langue d’Oc et d’Oïl des XIIe, XIIIe et XIVe siècles

Héritière du modèle de l’Antiquité, la poésie médiévale est pensée avec le chant : elle est destinée à être entendue portée par une mélodie… Inspirées des modèles latins, les premières poésies en langues vernaculaires donneront naissance à la chanson d’amour et à une multitude de registres poétiques qui coexisteront dans le plurilinguisme des sociétés médiévales. Là où nous ne percevons que des chansons, l’auditeur médiéval entend des versus, des cansòs, des sirventès, des chansons de geste ou d’aube, des virelais et des rondeaux. Ce sont autant de formes poétiques et musicales qui dépendent du lieu et du contexte de leur performance. Ainsi, l’intimité d’une chanson courtoise n’aura que peu à voir avec l’exaltation nécessaire à la performance d’un sirventès, ni avec l’introspection générée par un air qui commente le Cantique des Cantiques.
Ce programme organisé en partenariat avec le Centre International de Musiques Médiévales – Du ciel aux marges (CIMM) propose d’entendre un florilège de pièces, de répertoires et de périodes variés : formes poétiques, modes musicaux et langues différentes qui nous plongent aux racines anciennes de notre culture.


Lundi 23 mars, 10h00, Maison des choeurs

Musica mundana, « Ensemble-École » promotion 2020

CONCERT
Goldmund, ou le lys entre les épines

Y a-t-il un lien entre l’amour et la mort, la connaissance et le vulgaire ? L’ensemble-école Musica Mundana, à travers l’éveil de Goldmund, invite à redécouvrir les répertoires profanes et religieux médiévaux dans une libre adaptation théâtro-musicale d’un roman de Hermann Hesse.

La création de ce spectacle fait suite à la réunion d’étudiants au sein d’un atelier intitulé « Ensemble-École » imaginé par l’ensemble La Camera delle Lacrime (dir. Bruno Bonhoure et Khaï-dong Luong) pour le Centre international de musiques médiévales et l’université Paul-Valéry Montpellier 3. Cet atelier a pour objectif « d’expériencer » par la praxis le processus de création d’un ensemble et d’un projet artistique. Il a permis de rassembler les participants autour d’un projet centré sur les musiques médiévales. C’est ainsi qu’est née l’idée de structurer le corpus musical autour de l’adaptation de Narcisse et Goldmund, roman prenant place à l’époque médiévale. Le corpus musical s’étend du IXe au XVe siècle et puise dans des traditions aussi bien profanes que liturgiques. Outre les questions de création artistique, l’ensemble-école Musica mundana veut, par une interprétation contemporaine, s’extraire d’une certaine forme traditionnelle de concert, si peu adaptée à ce type de répertoires. Nous avons souhaité dès le début, et de toutes voix concertées, imaginer une nouvelle écoute pour ces répertoires que le grand public estime trop souvent poussiéreux et rétrograde, alors qu’il suffit de ressentir la puissance d’un chant grégorien ou la tendresse du troubadour envers sa dame pour comprendre la finesse avec laquelle ces générations ont créé ces musiques.

Distribution :
 
Lou Bleyer, chant
Natacha Chadi, chant
Maxime Docteur, chant & guiterne
Clément Frouin, chant, guiterne & vièle
Marion Grassis, chant
Estelle Mazillo, chant
accompagnés par Khaï-dong Luong et Bruno Bonhoure, directeurs artistiques de La Camera delle Lacrime