26 juillet 2017

instruments en résidence

C‘est à Bruno Bonhoure et Khaï-dong Luong, de l’ensemble La Camera delle Lacrime que la harpe de Guilhem VIII a été prêtée. Elle a été restituée par Yves d’Arcizas et les stagiaires Bernard Louviot, Ugo Casalonga, Raphaël Clément-Dumas, Clément Frouin et Ève Laurent-Martin d’après le sceau de Guilhem VIII de Montpellier (1192).

a

 

 

a

a

Commandée pour la création du programme La Cansò de santa Fides, la vièle à archet construite par Olivier Féraud d’après le tympan de l’abbaye de Moissac (1120) a été placée entre les mains de Brice Duisit.

a

a

a

a
a

Commandée à Ugo Casalonga, c’est entre les mains de l’instrumentiste Florent Marie, musicien de La Douce Semblance – Ensemble for medieval music que cette guiterne a été confiée. Elle a été réalisée d’après la peinture de l’armoire liturgique de la cathédrale d’Elne (XIVe) pour le programme Douce Dame jolie… Poésies lyriques amoureuses du XIVe siècle.

a
a
a
a
a
a

Fruit de la collaboration entre Olivier Féraud et Brice Duisit,  la vièle XIVe est restituée d’après l’enluminure du Miracle du jongleur à la chandelle de Gauthier de Coincy (Paris, BnF, ms. naf 24541, f. 175, 1328-1332). Elle est jouée par Brice Duisit et la Douce Semblance… Ensemble for medieval music. Elle est particulièrement adaptée à la lyrique courtoise du XIVe siècle.

 

 

L’instrument a été réalisé par Olivier Féraud en synergie avec les travaux de recherche  menés par le musicien Baptiste Chopin dans le cadre de sa thèse inscrite au CNSMD de Lyon, à l’université Lyon 2 et à l’université Montpellier 3.

Le canon psaltérion en trapèze rectangle a été facturé d’après la scène du Trionfo della morte de Bonamico Buffalmaco, fresque réalisée au milieu du XIVe siècle au Campo Santo de Pise.

Ce luth a été restitué par Olivier Féraud et joué par le luthiste Brice Duisit. Il a été conçu pour la création du programme sur la poésie ecclésiastique latine des Xe et XIe siècles.

C’est le manuscrit conservé à New York, Morgan Library, MS m. 644, f. 86v, réalisé au Xe siècle, qui est à la source de la réalisation de ce luth. Il s’agit de l’un des exemplaires du Commentaire de l’Apocalypse de Beatus de Liébana rédigé au VIIIe siècle au monastère de Santo Toribio de Liébana.